Première Guerre Mondiale
Récits, documentaires, liens...sur la Première Guerre Mondiale
Toute la sélection :
14-14
de Silène Edgar, Paul Beorn
Castelmore, 2016, 271 p.
Un siècle les sépare... Hadrien et Adrien sont deux garçons de treize ans qui habitent à quelques kilomètres l'un de l'autre, en Picardie. Ils ont des problèmes à l'école, à la maison et avec les filles, comme la plupart des garçons de leur âge. Il n'y a qu'une seule chose qui les sépare : Hadrien vit en 1914 et Adrien en 2014. Leurs destins vont mystérieusement se mêler, leur permettant d'échanger du courrier alors qu'ils croient chacun écrire à un cousin éloigné ! Lorsqu'ils comprennent ce qu'il se passe, Adrien se rend alors compte qu'il doit prévenir Hadrien que la Grande Guerre est sur le point d'éclater et qu'il doit à tout prix se mettre à l'abri !
14-18, la première guerre mondiale
de Annie Brown
1914-1918, mon papa en guerre : lettres de poilus, mots d'enfants
de Jean-Pierre Guéno
Librio, 2004, 92 p.
Quand éclate la première guerre mondiale, il y a 4 millions de Poilus sur le front et 4 millions et demi d'enfants sur les bancs d'école. Les premiers sont plongés dans l'horreur de la guerre. A l'heure du courrier, ils redeviennent des pères, des oncles, des parrains... Les seconds sont à l'âge des poupées et des soldats de plomb. La plume et les crayons de couleur sont leurs seules armes pour contrer le vide de l'absence.
1918, La Grande Guerre s'achève
de La Documentation Française
En ligne : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000051-1918-la-grande-guerre-s-acheve
1Jour 1Actu : La Première Guerre Mondiale
En ligne : http://www.1jour1actu.com/histoire/la-premiere-guerre-mondiale-95026/
Un aigle dans la neige
de Michael Morpurgo
Gallimard jeunesse, 2016, 246 p.
L'histoire vraie du soldat qui aurait pu empêcher la Seconde Guerre mondiale. Londres, 1940... Un jeune garçon et sa mère, qui ont perdu leur maison dans un bombardement, prennent le train pour se réfugier à la campagne. Mais les raids aériens s'intensifient et l'obligent à s'arrêter dans un tunnel. Pour passer le temps, un inconnu entré dans leur compartiment commence à leur raconter l'incroyable histoire de son meilleur ami, Billy.Septembre 1918... Billy et son bataillon livrent leur dernière bataille dans un village du Nord de la France. De nombreux soldats allemands sont faits prisonniers. Soudain, l'un d'eux émerge, hagard, des ruines et Billy ordonne qu'on lui laisse la vie sauve. Qui était ce soldat dont le regard devait le hanter toute sa vie ?
C'était la guerre des tranchées
de Tardi
Casterman, 1993, 126 p.
La guerre 1914-1918 présentée sous forme de B.D. Conditions de vie dans les tranchées, relations entre les hommes au cours de cette guerre. La partie historique n'est pas abordée en soi.
Celle qui voulait conduire des trams
de Catherine Cuenca
Talents Hauts, 2017, 160 p (Les Héroïques)
"1916 : les hommes sont mobilisés sur le front. À larrière, les femmes prennent la relève. Parmi elles, Agnès est embauchée comme conductrice de tramway. Lorsque son mari, Célestin, rentre blessé de la guerre, il supporte mal quelle gagne plus que lui. Une fois la paix revenue, Agnès est renvoyée : les hommes doivent retrouver leur place.
Révoltée par cette injustice, elle sengage dans le mouvement des suffragettes. Cen est trop pour Célestin. "
Cheval de guerre
de Michael Morpurgo
Gallimard jeunesse, 347, 201 p. (Folio junior)
Été 1914. Dans la ferme de son père, en Angleterre, Albert grandit en compagnie de son cheval, Joey. En France, la petite Émilie joue dans un verger avec ses frères. En Allemagne, Friedrich travaille comme à l'accoutumée dans sa boucherie. Pendant ce temps, d'immenses armées se préparent à s'affronter dans le cauchemar de la guerre
Le collier rouge
de Jean-Christophe Rufin
Gallimard, 2015, 176 p (Folio)
"Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte. Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit. Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère. Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes. Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame... Plein de poésie et de vie, ce court récit, d'une fulgurante simplicité, est aussi un grand roman sur la fidélité. Etre loyal à ses amis, se battre pour ceux qu'on aime, est une qualité que nous partageons avec les bêtes. Le propre de l'être humain n'est-il pas d'aller au-delà et de pouvoir aussi reconnaître le frère en celui qui vous combat ?"
Exposition : La grande Guerre en Finistère
de Archives Départementales du Finistère
En ligne : http://www.archives-finistere.fr/le-finist%C3%A8re-dans-la-guerre-1914-1918-pr%C3%A9sentation-exposition-itin%C3%A9rante-14-18
Exposition virtuelle BNF : La Guerre 14-18
de BNF
En ligne : http://expositions.bnf.fr/guerre14/index.htm
28 juin 1914 : larchiduc François-Ferdinand dAutriche est assassiné à Sarajevo par un nationaliste serbe.
Ce fait divers tragique nempêche pas lété de suivre son cours habituel. Les paysans travaillent dans les champs, les ouvriers à lusine. Quelques rares privilégiés soffrent des vacances à Deauville ou sur la Riviera. Le 23 juillet pourtant, lAutriche adresse un ultimatum à la Serbie.
Exposition virtuelle : Sur les chemins de la Grande Guerre
En ligne : http://expositionvirtuelle.memoire1418.org/
Le feu
de Henri Barbusse
Larousse, 2016, 95 p. (Petits classiques ; 227)
Pour les hommes du 231e régiment d'infanterie, les différences d'âge et de condition sociale n'importent plus. Tous sont venus s'enterrer dans les tranchées boueuses de Crouy, sous la pluie et le feu de la mitraille allemande. Leur seule certitude face aux armées ennemies : "I'faut t'nir". Barbusse fut l'un des leurs. Tiré de ses carnets de guerre, ce roman, prix Goncourt 1916, révéla à ceux de l'arrière le quotidien des poilus : leur courage, leur camaraderie, leur argot, mais aussi la saleté, l'attente et l'ennui. Cette guerre, l'état-major, le gouvernement et la presse patriotique la censurent. Il faudra un roman comme Le feu pour en dire toute la barbarie mécanique, mais aussi l'espoir : celui de s'en sortir vivant.
Le Finistère dans la Guerre
de Archives Départementales du Finistère
En ligne : http://www.archives-finistere.fr/le-finist%C3%A8re-dans-la-guerre-1914-1918
La Grande Guerre en dessins
En ligne : http://www.dessins1418.fr/wordpress/
J'ai saigné
de Blaise Cendrars
Hatier, 2009, 95 p. (Classiques & Cie ; 1)
Dans ce court récit autobiographique, Cendrars - qui fut amputé du bras droit en 1915 - raconte les souffrances et le chaos engendrés par la guerre et rend hommage à ceux qui, par leur courage et leur générosité, l'ont transformé en aventure humaine.
Le journal d'Adèle
de Paule du Bouchet
Gallimard, 2007, 140 p (Folio junior)
Le 30 juillet 1914, en Bourgogne, Adèle, une jeune fille de treize ans et demi, commence son journal intime. Elle va durant quatre ans raconter la vie quotidienne durant cette période, le rationnement, le travail des femmes, les hommes revenant du front.
Joyeux Noël
de Christian Carion
Larousse, 2016, 141 p. (Les contemporains, classiques de demain ; 250)
La trêve de Noël 1914. Une histoire vraie et fraternelle que l'histoire a oubliée. D'après le film de Christian Carion.
Mains et merveilles
de Philippe Claudel
Hatier, 2016
Deux nouvelles pour dire la guerre : Mains et merveilles et Pierrot Lunaire
Mémoires d'un rat
de Pierre Chaine, Stéphane Maltère
Magnard, 2015, 183 p. (Classiques & Contemporains)
Témoin privilégié de la vie des tranchées, Ferdinand retrace ses années de rat combattant au côté du soldat Juvenet qui la pris sous sa protection. De larrière au feu de Verdun, il partage la vie quotidienne des poilus, les changements daffectation, les diverses offensives, mais aussi les permissions, lattente avide dinformations et la naissance des rumeurs les plus persistantes, la solitude et surtout la peur.
Mission centenaire 14-18
de Mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale
En ligne : http://centenaire.org/fr
Mon père est parti à la guerre
de John Boyne
Gallimard jeunesse, 2014, 272 p.
Alfie vient d'avoir cinq ans le jour où la Grande Guerre éclate. Son père a promis qu'il ne partirait pas mais s'engage dès le lendemain. Quatre ans plus tard, la guerre fait toujours rage et le jeune garçon ignore si son père est vraiment parti en mission ou s'il a disparu à jamais. Devenu cireur de chaussures à la gare de King's Cross de Londres, Alfie va enfin découvrir la vérité au hasard d'une de ses rencontres et partir pour la mission la plus importante de sa vie...
A l'Ouest rien de nouveau
de Erich Maria Remarque
Le livre de poche, 2019, 253 p
« Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes »
Témoignage dun simple soldat allemand de la guerre de 1914-1918, À louest rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution en 1928, un succès mondial retentissant. Il reste lun des ouvrages les plus forts dans la dénonciation de la monstruosité de la guerre.
Paroles de Poilus : lettres et carnets du front 1914-1918
Radio France, 1998, 187 p. (Librio)
Cet ouvrage recense une centaine de lettres et de carnets provenant du front 1914-1918.
Poilus : 10 récits d'animaux pendant la Grande Guerre
de collectif
Editions Thierry Magnier, 2018, 170 p
"Dix nouvelles qui révèlent les rôles, essentiels ou insolites, que nos amis à poils et à plumes ont joués pendant la Première Guerre mondiale. Du rat dévoreur de nez au chien planqué bien au chaud à l'arrière, en passant par une chèvre égarée entre deux tranchées ou un pigeon décoré pour acte de bravoure, chacun de ces textes met en scène des animaux impliqués malgré eux dans un conflit qui les dépasse."
La Première Guerre Mondiale
de Sandrine Mirza
Milan, 2018, 128 p (Encyclopes)
"Quelle est la cause de la Première Guerre mondiale ? Et quel est son bilan ? Ce conflit majeur a façonné le XXe siècle. En décrypter les enjeux et en raconter l'histoire aide à mieux comprendre le monde d'aujourd'hui. Un nouveau titre dans la collection des "Encyclopes" pour tous les lecteurs amateurs de documentaires... et surtout les plus jeunes !"
Au revoir là-haut
de Pierre Lemaître
Magnard, 2020, 539 p (Classiques & Contemporains ; 203)
Albert Maillard et Édouard Péricourt ont été abîmés par la Première Guerre mondiale. Rejetés par la société, ils prennent leur revanche en devenant deux escrocs faisant le commerce du patriotisme et de la mort.
Mêlant habilement fiction et Histoire, Pierre Lemaitre donne à voir la société de l après-guerre dont il fait une satire féroce.
Au revoir là-haut en bande dessinée
de Pierre Lemaître, Christian De metter
Rue de Sèvres, 2015, 168 p
1919. Au sortir de la guerre, la société française peine à ménager une place aux anciens poilus devenus encombrants, et les trafics les moins glorieux vont bon train. Albert Maillard, modeste comptable qui a sauvé la vie d'Édouard Péricourt, jeune fils de bonne famille, juste avant la fin des combats, tente de les faire vivre de retour à Paris. Édouard, défiguré, refuse de reprendre contact avec les siens et imagine une gigantesque arnaque à la nation pour tenter de se projeter dans une vie nouvelle, ailleurs.
Le rouge au fusil
de Sophie Lamoureux
Talents Hauts, 2018, 192 p (Les Héroïques)
"1917. La guerre fait rage au Chemin des Dames. Depuis trois longues années, les soldats Vincent Morlas et Joseph Dartigue ont vu mourir tant de leurs compagnons qu'ils ne rêvent plus que de paix. Leur officier le leur a promis : une dernière offensive et ils auront une permission. Grâce à leur courage, la mission est couronnée de succès, mais leur officier est tué. Les quelques mètres gagnés sont vite reperdus et la permission promise annulée. Il faut remonter au front. Morlas et Dartigue accrochent alors le rouge de la révolte à leurs fusils. "
Soldat Peaceful
de Michael Morpurgo
Gallimard, 2010, 218 p (Folio junior)
On m'appelle Tommo et j'ai dix-sept ans. Ce soir, j'ai la nuit entière devant moi, et je ne la gaspillerai pas à dormir, je ne la passerai pas à rêver. Je veux essayer de me souvenir de tout. Me souvenir de mon frère Charlie tel qu'il était à la maison, de nous tels que nous étions tous. Cette nuit, plus que jamais dans ma vie, je veux me sentir vivant...
Aux sources de la Grande Guerre : Histoires inédites à travers les archives privées du Finistère
de Archives Départementales du Finistère
Locus Solus, 2014, 128 p.
Histoires inédites à travers les archives privées du Finistère. En lien avec les commémorations du centenaire de la guerre 1914-1918, le livre présente une cinquantaine de documents illustrés inédits suite au collectage organisé en Finistère par les Archives Départementales.
Verdun 1916. Un tirailleur en enfer
de Yves Pinguilly
Nathan, 2003, 132 p. (Les romans de la mèmoire)
La vie d'un tirailleur sénégalais pendant la Première Guerre Mondiale et plus particulièrement durant la bataille de Verdun.
La vigie
de Thierry Jonquet
Flammarion, 2013, 125 p. (Etonnants classiques)
Stupeur dans le bourg ! Trois jours après la commémoration de l'Armistice, le 14 novembre 1995, vingt habitants d'une ZUP trouvent la mort en moins de 5 minutes. Le postier mène l'enquête et découvre de troublantes coïncidences entre la vie des victimes et celle du dernier poilu de la commune. Que cachent ces faits étranges que les autorités se sont appliquées à étouffer ?
Le violoncelle poilu
de Hervé Mestron
Syros, 2014, 96 p (Tempo)
"Trois nouvelles bouleversantes sur la Première Guerre mondiale. Une nouvelle édition pour accompagner les commémorations 1914/2014, en partenariat avec l'Historial de la Grande Guerre de Péronne.
Un violoncelle, instrument noble et délicat, se retrouve engagé malgré lui dans les tranchées de la Première Guerre mondiale.
Un petit garçon décide d'écrire noir sur blanc les souvenirs de son grand-père, hanté par un lourd secret.
Un fusil à baïonnette, désormais coincé dans un musée, redoute de devoir servir de nouveau, lors d'une reconstitution de tirs."
Webdocumentaire : A bientôt de vos nouvelles
de Bretagne Culture Diversité
En ligne : http://www.bcd.bzh/webdoc-14-18/
"Suivre à partir de leur correspondance, rédigée tapis dans le petit poste d'une tranchée de première ligne(...)huit poilus bretons.Ils s'appellent Jules, Henri, Louis, Jean, Frédéric ou encore Auguste.."
Anthologie. La première guerre mondiale
de Ariane Carrère
Hatier, 2006, 157 p. (Oeuvres et thèmes)
extraits et questionnaires des grands auteurs de la première guerre mondiale.
Les Godillots, 1. Le plateau du croquemitaine
de Olier, Marko
Bamboo Edition, 2011, 45 p.
Au cours de la Grande Guerre, dans une escouade de seconde ligne, deux soldats sont chargés de s'occuper de la "roulante", la cuisine itinérante, et du ravitaillement en nourriture des tranchées du front. Pour y acheminer la soupe, le café et les patates, ils doivent malheureusement traverser une zone placée sous le feu d'un mitrailleur ennemi surnommé "le Croquemitaine" par les Poilus en raison du grand nombre de victimes quil a déjà infligées dans les rangs français. Mais, dans ce no-man's-land, ils font une rencontre inattendue qui va bouleverser leur destin et leur permettre de mettre au jour une sinistre combine au sein de la tranchée B12...
Les Godillots, 2. L'oreille coupée
de Olier, Marko
Bamboo Edition, 2012, 48 p.
Hiver 1915... BIxente fait étape dans une ville en bordure de la ligne de front. Il tombe soudain sur un indice qui pourrait lui faire retrouver la trace de Joanes, son frère disparu. Mais ce trésor est entre les mains d'une femme revêche et mystérieuse qu'on appelle "Le Dragon"... Bixente trouve alors refuge chez Miya, la fille de la boulangère. Pourra-t-elle l'aider à percer le mystère qui entoure le Dragon depuis le début de la Grande Guerre ?
Les Godillots, 3. Le vol du goéland
de Olier
Bamboo Edition, 2014, 48 p.
Pendant l'été 1918, les Godillots sont de service sur un terrain d'aviation de la Marne où l'As des As, Alexandre d'Esterrat, donne une conférence de presse. Lors d'une prochaine parade, il veut faire passer son avion, le « Goéland », sous la tour Eiffel. Adulé, mais piqué au vif par les questions des journalistes, le pilote décide d'aller « arrondir » son tableau de chasse en allant « trouer du zinc prussien ».
Il décolle aussitôt, emportant par inadvertance un passager clandestin, pour un vol cauchemardesque au-dessus des lignes ennemies...
Les Godillots, 4. Le tourniquet de l'enfer
de Olier
Bamboo Edition, 2016, 48 p.
Février 1916. Les Godillots pataugent dans la gadoue du «tourniquet» qui mène à la bataille. Chacun gère au mieux sa peur. Sauf un, celui quon appelle «Serpolet», qui garde un calme étonnant. Avec Palette et le Bourru, il est chargé de porter un message en début de colonne. Mais un accident chamboule la mission : Serpolet est blessé. Perdu, prenant conscience des dangers qui lentourent, Serpolet senfuit droit devant lui. Il entraîne Palette et le Bourru dans une poursuite délirante vers la tête du Tourniquet où ronronne le grondement de lEnfer.
Les Godillots, 5. Un p'tit dernier avant la Paix
de Olier, Marko
Bamboo Edition, 2018, 48 p
"10 novembre 1918. La fin des combats est imminente. Les Godillots sont chargés de ravitailler des soldats dans un village isolé. Cette unité est celle des corps francs du capitaine Charton et du brutal Berthier. Ce dernier a une bonne raison de vouloir retarder lannonce de lArmistice : un dernier coup de main qui pourrait lui rapporter un fabuleux butin. Un autre soldat a particulièrement besoin de ce butin pour sinstaller avec une fille du village dont il est tombé éperdument amoureux. Et ce soldat va bouleverser le destin des Godillots.."
la Guerre des lulus, 1. 1914 : La maison des enfants trouvés
de Régis Hautière, Hardoc
Casterman, 2013, 56 p.
Lucas, Lucien, Luigi et Ludwig sont quatre des pensionnaires de lorphelinat de labbaye de Valencourt en Picardie. Tout le monde les surnomme les Lulus. En cet été 1914, lorsque linstituteur est appelé comme tant dautres sous les drapeaux, personne nimagine que cest pour très longtemps. Et les Lulus ne se figurent évidemment pas une seconde que la guerre va déferler sur le monde finalement rassurant quils connaissent. Bientôt, le fracas de lartillerie résonne dans le ciel dété. Il faut partir, vite. Mais lorsque la troupe évacue labbaye manu militari,les Lulus, qui ont une fois de plus fait le mur, manquent à lappel. Sans lavoir voulu, ils se retrouvent soudain à larrière des lignes allemandes.
la Guerre des lulus, 2. Hans 1915
de Régis Hautière, Hardoc
Casterman, 2013, 56 p.
Janvier 1915. Lucien, Lucas, Luigi et Ludwig, isolés à l'arrière des lignes allemandes, ont été rejoints par une autre réfugiée, Luce, 13 ans. C'est dans une cabane en forêt qu'ils apprennent à survivre dans un environnement devenu très hostile. Entièrement livrés à eux-mêmes, ils doivent en outre gérer l'irruption d'un adulte dans leur groupe : Hans, un soldat allemand devenu leur prisonnier...
la Guerre des lulus, 3. 1916 : Le tas de briques
de Régis Hautière, Hardoc
Casterman, 2015, 56 p.
1916. Encore une année qui passe. Quand on n'a pas encore atteint l'âge adulte, une année c'est presque une vie. Orphelins, laissés à leur propre destin dans un monde entré en guerre, les lulus poursuivent leur chemin de survie.
Avec la mort de Hans, leur monde a basculé brutalement dans la réalité de cette guerre qu'ils évitaient si bien. S'enfonçant dans la forêt, ils découvrent une cabane qui se présente comme un nouveau signe d'espoir...
la Guerre des lulus, 4. 1917 : La déchirure
de Régis Hautière, Hardoc
Casterman, 2016, 56 p.
la Guerre des lulus, 5. 1918 : La der des ders
de Régis Hautière, Hardoc
Casterman, 2017, 64 p
"1918. Alors que la Première Guerre mondiale fait rage, les Lulus tentent de survivre en zone occupée. Enrôlés malgré eux par une société secrète, les quatre orphelins sont contraints de se séparer. Cette séparation, la toute première depuis qu'ils se connaissent, pourrait être beaucoup plus longue qu'ils ne l'imaginent... "
Jean-Corentin, l'enfant soldat, 1. 1915-1916
de Pascal Bresson, Stéphane Duval
Paquet, 2014, 48 p. (Mémoire 1914-1918)
Jean-Corentin Carré est né le 9 janvier 1900, au Faouët (Morbihan). Témoignant dune certaine précocité intellectuelle, le jeune homme se montre doué pour les études. En 1912, son maître décole le recommande au percepteur de sa ville, qui lemploie comme commis aux écritures, une carrière vite interrompue par la déclaration de guerre. Le père de Jean-Corentin, mobilisé, part pour le front. Son fils veut le suivre, mais, à 14 ans, il est bien trop jeune et sa demande dengagement volontaire est refusée. En avril 1915, il annonce à ses parents sa décision de quitter la France pour lAmérique Latine et se présente au bureau de recrutement de Pau, où il déclare sappeler Auguste Duthoy, né le 10 avril 1897 à Rumigny dans les Ardennes. Ce lieu de naissance nest pas anodin. La ville de Rumigny étant située dans la zone envahie, il est impossible aux autorités militaires françaises de contacter cette municipalité pour confirmer son état-civil et il est incorporé.
Jean-Corentin, l'enfant soldat, 2. 1916-1917
de Pascal Bresson, Lionel Chouin
Paquet, 2017, 48 p. (Mémoire 1914-1918)
Verdun 1916, côte 321. Après avoir subi de terribles revers, les soldats français se battent avec acharnement pour refouler l'ennemi à leur point de départ. C'est une guerre où chacun doit reprendre sa propre tranchée. Jean-Corentin Carré, toujours volontaire pour les missions périlleuses, est apprécié de ses hommes. Il est nommé pour une seconde citation au mérite en sauvant au périple de sa vie une grande partie des ses poilus d'une mort annoncée. Pour ce jeune garçon et pour bien d'autres, Verdun reste la plus emblématique, la plus traumatisante des batailles de cette Grande Guerre. Il a de plus en plus l'impression de devenir une machine à tuer du Boche, l'impression aussi de devenir une bête à tranchée, l'animal qu'on pousse à l'abattoir !
Il prend soudainement conscience que sa place n'est plus dans ces lieux où l'enfer et la mort rôdent. Il veut retrouver sa place d'enfant, retourner étudier à l'école et vivre normalement, comme un gosse de son âge. Surtout, il tient plus que tout à retrouver sa véritable identité, son vrai nom JEAN-CORENTIN CARRÉ, au lieu de son nom d'emprunt AUGUSTE DUTHOY, qu'il considère comme un nom d'assassin...
Jean-Corentin, l'enfant soldat, 3. 1917-1918
de Pascal Bresson, Lionel Chouin
Paquet, 2017, 48 p (Mémoire 1914-1918)
"Durant la Première Guerre mondiale, des milliers d'enfants ont tenté de partir au front. Engagé à 15 ans après avoir menti sur son identité, le Breton Jean-Corentin Carré devint à l'époque le plus célèbre symbole de courage et de patriotisme... "Je suis encore vivant et en bonne santé, pas même blessé alors que la moitié de mes hommes de la 410e sont tombés morts ou blessés... Je ne suis pas plus patriote qu'un autre mais je considère qu'un Français lorsqu'il est assez fort pour faire un soldat est un lâche s'il reste à l'arrière... La terre est une boue, à croire que Dieu a façonné le poilu dans la boue !" Jean-Corentin Carré, 1917."